Au verger de Loex, nous mettons tout en oeuvre pour parvenir à un équilibre naturel en favorisant la biodiversité et la présence d’une faune variée et abondante.
Néanmoins, l’une de nos principales préoccupations est souterraine… J’ai nommé le campagnol aussi appelé rat taupe

Adorable… Tout dépend…
Les nombreuses galeries qu’il creuse permettent d’aérer le sol et créent un réseau de circulation pour l’eau de pluie.
Il recycle également de nombreux végétaux en les transformants en petites crottes fertiles.
Mais quand il décide que vos jeunes arbres ont des racines drôlement plus savoureuses que celles des pissenlits, vous le trouvez de suite moins sympathique… En quelques coups de dents, il vous transforme votre fringant fruitier au magnifique chevelu racinaire en une tige fanée taillé comme un crayon papier 😩
Et quand il se met à pulluler, la situation peut devenir rapidement incontrôlable et des plus compliquée à gérer…
Piégeage, tourteau de ricin, grillage autour des mottes, verre pilé… Les recettes sont nombreuses parfois peu efficaces mais toujours longues à produire effets…
Une des meilleures solutions à long terme est de favoriser les prédateurs naturels ou de placer votre matou à demeure au verger 🙂
Dans le rôle des prédateurs:

Au premier rang, le renard, certainement le plus efficace sur la durée, notamment en période d’allaitement des renardeaux (entre 5 et 10 campagnols par nuit)
La belette et l’hermine
Elles peuvent pénétrer dans les galeries des rongeurs pour aller directement chercher leur repas … 3/4 campagnols quotidiens quand elles ont des petits à nourrir!


Vous pouvez leur aménager un tas de branches mortes proche du verger
Il sera rapidement colonisé par les ronces et offrira un abri 5 étoiles à ces petits mammifères si utiles.


Coté aérien, il y a également de solides alliés!
Rapaces diurne et nocturnes assurent une vigilance de tous les instants
Il suffit de leur prévoir quelques grands arbres pour installer leur nids et abris
A défaut, quelques poteaux de 3 mètres installés au tour du verger et surmontés d’un perchoir feront de beaux sites d’observation…
Au verger nous avons la chance d’avoir depuis quelques années un couple de faucons crécerelle mais également de buses qui vivent à la lisière du bois proche du verger.
Un nichoir pour chouette chevêche est en place dans une vieille haie depuis un an mais toujours inoccupé

Une aire de buse peut mesurer plus d’un mètre de diamètre et peser jusqu’à 20 kilos ! Elle est renforcée chaque année avant la ponte.

Grace à l’aide de ces précieux auxiliaires, nous parvenons à ce jour à limiter la présence des campagnols dans nos cultures.

La petite chevêche apprécie de nicher dans de vieux arbres creux …

Nous lui avons offert un superbe nichoir idéalement situé… Mais toujours vide…

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